‘La communauté internationale doit intervenir au Burundi’

L’année 2015 fut le début d’une nouvelle crise politique au Burundi avec des conséquences dramatiques. Suite à cette crise beaucoup de Burundais ont été forcé de quitter leur pays. Une jeune réfugiée  âgée de 25 ans demande la communauté internationale à ne pas abandonner le peuple burundais en 2016. Une intervention est nécessaire pour mettre fin au massacres et empêcher un génocide en Afrique Centrale.

  • Globovisión (CC BY-NC 2.0) Bujumbura, Burundi, 14 mai 2015. Globovisión (CC BY-NC 2.0)

Aujourd’hui je ne vais pas chercher à vous parler de ce que vous connaissez déjà. Je ne vais pas m’attarder sur les chiffres et les statistiques concernant les évènements au Burundi car les faits sont là. Je vais plutôt m’adresser à vous en tant qu’être humain, citoyenne d’un pays au bord d’un génocide. Je vais m’adresser à vous en tant qu’une personne qui a vécu l’horreur et les atrocités de ce qui se passe au Burundi. 

En rentrant au Burundi, j’ai été interpelée, mis en isolation, interrogée et menacée de mort parce que j’avais manifesté en Europe contre le troisième mandat illégitime du président burundais. 
J’ai été traquée et obligée de fuir mon pays parce que ma vie été menacée. J’ai vu des cadavres dans les rues, des personnes être tuées sans raison, des familles séparées et des vies détruites. 

La communauté internationale a montré son engagement en s’opposant au 3ème mandat du président burundais Pierre Nkurunziza. Des sanctions ont été prises à l’égard du gouvernement burundais. Je salue cette prise de conscience sur la situation actuelle au Burundi. Cependant, la non-intervention de la communauté internationale sur le plan militaire afin de sécuriser et protéger la population burundaise engendre des violences impunies de la part du gouvernement. 

‘Les négociations avec le gouvernement burundais ne sont plus possibles.’

En effet, le gouvernement burundais a compris qu’il n’a rien à craindre dans la mesure où aucun pays, aucune organisation ne s’est imposée pour entrer sur le territoire afin de ramener la sécurité et la stabilité dans le pays. Les négociations avec le gouvernement burundais ne sont plus possibles. Ce dernier a pour but d’éliminer tous les opposants, toutes personnes ayant manifestée contre le 3ème mandat et il y arrivera si personne ne l’en empêche.

Ces braves jeunes qui ont osé s’opposer à la tyrannie, qui ont osé montrer leur opinion et ont choisi l’action plutôt que les paroles, continuent jusqu’à aujourd’hui à être traqués et tués par les policiers et le service de renseignement burundais. Cela ne s’arrêtera pas aussi longtemps que personne n’intervienne. De plus si cette situation n’est pas contenue, elle risque d’affecter les pays des grands lacs et ce sera encore plus difficile de pouvoir ramener la stabilité dans la région. 

Enfin, force est de se demander l’approche la plus appropriée pour éviter le Burundi de sombrer dans une nouvelle guerre civile, voire même dans un génocide. Il est souhaitable à la communauté internationale dont les pays africains, dans la mesure où le gouvernement refuse toute coopération et dialogue, d’envisager une intervention sur le sol burundais avant qu’il ne soit trop tard.

*Réfugiée dans un centre en Belgique elle souhaite s’exprimer dans l’anonymat pour des raisons de sécurité. 

Maak MO* mee mogelijk.

Word proMO* net als 2790   andere lezers en maak MO* mee mogelijk. Zo blijven al onze verhalen gratis online beschikbaar voor iédereen.

Ik word proMO*    Ik doe liever een gift

Met de steun van

 2790  

Onze leden

11.11.1111.11.11 Search <em>for</em> Common GroundSearch for Common Ground Broederlijk delenBroederlijk Delen Rikolto (Vredeseilanden)Rikolto ZebrastraatZebrastraat Fair Trade BelgiumFairtrade Belgium 
MemisaMemisa Plan BelgiePlan WSM (Wereldsolidariteit)WSM Oxfam BelgiëOxfam België  Handicap InternationalHandicap International Artsen Zonder VakantieArtsen Zonder Vakantie FosFOS
 UnicefUnicef  Dokters van de WereldDokters van de wereld Caritas VlaanderenCaritas Vlaanderen

© Wereldmediahuis vzw — 2024.

De Vlaamse overheid is niet verantwoordelijk voor de inhoud van deze website.